EXTENSION D’UN PAVILLON
Alfortville

EXTENSION D’UN PAVILLON
Alfortville

S’ouvrir vers l’extérieur

Le projet a consisté́ à revoir l’aménagement du rez-de-chaussée et à créer un lien fort entre la maison et l’espace du jardin : inventer un nouvel espace, à la fois dedans et dehors, pour offrir un lieu qui se différencie de ceux existants

S’ouvrir vers l’extérieur

Le projet a consisté́ à revoir l’aménagement du rez-de-chaussée et à créer un lien fort entre la maison et l’espace du jardin : inventer un nouvel espace, à la fois dedans et dehors, pour offrir un lieu qui se différencie de ceux existants

Lieu | Alfortville, FR

Maîtrise d’ouvrage | Privé

Architectes | Nicola Spinetto Architectes et Raza Architectes

Équipe projet | Chef de projet Daniele Mainetti et G. Bianchi

Programme | Réhabilitation et extension d’un pavillon

Surface | Réhabilitation de 35 m2 et extension de 31,5 m2 en terrasse

Coût | 20 K €HT (Réhabilitation) + 59 K €HT (Extension, clôture et aménagements extérieurs)

Calendrier | Livré en 2011

Photographies | Sergio Grazia

Un pavillon de banlieue des années 30, tout simple avec sa façade un peu en enduit ciment, son petit perron surmonté d’une marquise en fer a té et en verre armé. En travaux depuis des années. Les pièces à vivre sont relativement petites et de surfaces équivalentes. Pas plus de 80m2 au total, à rénover petit à petit, au fur et à mesure des opportunités. Le terrain est décaissé par rapport à la rue et les pièces à vivre sont coupées du jardin, à deux mètres en contrebas.
Le projet a consisté à revoir l’aménagement du rez-de-chaussée et à créer un lien fort entre la maison et l’espace du jardin : inventer un nouvel espace, à la fois dedans et dehors, pour offrir un lieu qui se différencie de ceux existants. Pour cela, les architectes ont proposé́ d’accoler à la façade une structure en bois à l’intérieur de laquelle sont aménagés une véranda en aluminium (extension du séjour), une terrasse abritée et un escalier extérieur assurant la jonction entre le niveau rez-de-chaussée et le jardin. Une construction à la fois légère et transparente, qui relève plus du cabanon de jardin, de l’habitat de loisirs que de la traditionnelle construction en dur. Les propriétaires travaillent dans le spectacle vivant : ils ont la culture des constructions éphémères et des installations provisoires.
L’extension prend la forme d’une petite construction en bois : un volume irrégulier et ajouré dont les façades et la couverture sont traitées de façon homogène pour former une enveloppe continue.
La forme se veut une boite à perceptions : elle s’ouvre où la vue le permet (du coté droit, avec un filet métallique, laissant passer le regard vers un grand arbre) et se ferme pour se protéger des vis-à-vis plus gênants (du côté gauche, vers le parking mitoyen).
Des remplissages en tasseaux de douglas à claire-voie, en panneaux de métal déployé et en grillage inox agissent comme des filtres qui tamisent la lumière et protègent du regard. Certains pan- neaux, montés sur charnières et équipés de vérins, peuvent s’ouvrir à la manière de grands clapets qui dégagent des vues sur le jardin. Ils permettent de ne pas figer la géométrie du projet et de modifier l’apport de lumière selon les saisons et les moments.
Le bois n’est pas traité. Le douglas utilisé pour la charpente et les panneaux de remplissage à claire-voie et le mélèze utilisé pour le bardage et le sol de la terrasse sont naturellement de classe III. L’isolation du plancher des murs est réalisée à base de laine de roche.
La véranda est constituée de profils en aluminium thermolaqués à rupture de pont thermique et d’éléments de remplissage en double vitrage à lame argon.
Le sol de la véranda a été réalisé en parquet en chêne en continuité avec celui du séjour rénové. Un chantier « sec » qui privilégie les assemblages à l’utilisation des colles.

Lieu | Alfortville, FR

Maîtrise d’ouvrage | Privé

Architectes | Nicola Spinetto Architectes et Raza Architectes

Équipe projet | Chef de projet Daniele Mainetti et G. Bianchi

Programme | Réhabilitation et extension d’un pavillon

Surface | Réhabilitation de 35 m2 et extension de 31,5 m2 en terrasse

Coût | 20 K €HT (Réhabilitation) + 59 K €HT (Extension, clôture et aménagements extérieurs)

Calendrier | Livré en 2011

Photographies | Sergio Grazia

Un pavillon de banlieue des années 30, tout simple avec sa façade un peu en enduit ciment, son petit perron surmonté d’une marquise en fer a té et en verre armé. En travaux depuis des années. Les pièces à vivre sont relativement petites et de surfaces équivalentes. Pas plus de 80m2 au total, à rénover petit à petit, au fur et à mesure des opportunités. Le terrain est décaissé par rapport à la rue et les pièces à vivre sont coupées du jardin, à deux mètres en contrebas.
Le projet a consisté à revoir l’aménagement du rez-de-chaussée et à créer un lien fort entre la maison et l’espace du jardin : inventer un nouvel espace, à la fois dedans et dehors, pour offrir un lieu qui se différencie de ceux existants. Pour cela, les architectes ont proposé́ d’accoler à la façade une structure en bois à l’intérieur de laquelle sont aménagés une véranda en aluminium (extension du séjour), une terrasse abritée et un escalier extérieur assurant la jonction entre le niveau rez-de-chaussée et le jardin. Une construction à la fois légère et transparente, qui relève plus du cabanon de jardin, de l’habitat de loisirs que de la traditionnelle construction en dur. Les propriétaires travaillent dans le spectacle vivant : ils ont la culture des constructions éphémères et des installations provisoires.
L’extension prend la forme d’une petite construction en bois : un volume irrégulier et ajouré dont les façades et la couverture sont traitées de façon homogène pour former une enveloppe continue.
La forme se veut une boite à perceptions : elle s’ouvre où la vue le permet (du coté droit, avec un filet métallique, laissant passer le regard vers un grand arbre) et se ferme pour se protéger des vis-à-vis plus gênants (du côté gauche, vers le parking mitoyen).
Des remplissages en tasseaux de douglas à claire-voie, en panneaux de métal déployé et en grillage inox agissent comme des filtres qui tamisent la lumière et protègent du regard. Certains pan- neaux, montés sur charnières et équipés de vérins, peuvent s’ouvrir à la manière de grands clapets qui dégagent des vues sur le jardin. Ils permettent de ne pas figer la géométrie du projet et de modifier l’apport de lumière selon les saisons et les moments.
Le bois n’est pas traité. Le douglas utilisé pour la charpente et les panneaux de remplissage à claire-voie et le mélèze utilisé pour le bardage et le sol de la terrasse sont naturellement de classe III. L’isolation du plancher des murs est réalisée à base de laine de roche.
La véranda est constituée de profils en aluminium thermolaqués à rupture de pont thermique et d’éléments de remplissage en double vitrage à lame argon.
Le sol de la véranda a été réalisé en parquet en chêne en continuité avec celui du séjour rénové. Un chantier « sec » qui privilégie les assemblages à l’utilisation des colles.